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dimanche 29 juin 2014

Boom de vues, merci à tous

Le 25 juin, le blog a eu 109 visites.
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Retronik Spécial Pink Floyd : L'intégrale studio 1967-1994 (1/2)

Au sommaire (les liens pour les albums sont dans le sommaire) :
Partie 1 :
The Piper At The Gates Of Dawn (1967)
A Saucerful Of Secrets (1968)
More (1968)
Ummagumma (1969)
Atom Heart Mother (1970)
Meddle (1971)
Obscured By Clouds (1972)
Partie 2 : 
The Dark Side Of The Moon (1973)
Wish You Were Here (1975)
Animals (1977)
The Wall (1979)
The Final Cut (1983)
A Momentary Of Lapse Of Reason (1987)
The Division Bell (1994)


Ah ! Pink Floyd... Un des meilleurs groupes de l'histoire de la musique. Un des rares groupes qui a réussi à connaître le succès commercial (The Dark Side Of The Moon) et qui a pu en même temps expérimenter (Ummagumma) et flirter avec le progressif (Meddle, Atom Heart Mother,...). Evidemment, Pink Floyd, comme de nombreux groupes progressifs des années 1970, a connu un déclin dans les années 80. D'ailleurs, est ce que Pink Floyd est un groupe progressif ? Oui. Certains albums sont progressifs à 100% (Meddle, Atom Heart Mother, Wish You Were Here,...) et même dans d'autres albums, il y a certains moments de pur progressif (Interstellar Overdrive sur The Piper, la chanson titre d'A Saucerful Of Secrets, Comfortably Numb sur The Wall,...). Jetons un coup d'oeil sur la discographie du groupe...

The Piper At The Gates Of Dawn (1967) ***
Album psychédélique, The Piper est un album qui fait côtoyer les chansons pop acidulées (The Gnome, Matilda Mother, Bike...) avec des morceaux plus expérimentaux (Interstellar Overdrive, Astronomy Domine, Pow R Toc H ...). Les morceaux dominants sont évidemment l'instrumental de 9 minutes complètement déjanté Interstellar Overdrive, le très planant Astronomy Domine, le morceau mi-pop mi-expérimental Bike, et la comptine pour enfants The Gnome (je l'aime bien celle là). L'album est bon pour un premier album (et en plus, ils ont été aidés par les Beatles qui étaient dans le studio d'à côté en train d'enregistrer un certain Sgt Pepper's Lonely Heart Club Band...) mais il souffre de la quantité trop importante de chansons pop pour pouvoir dire que ce groupe est un groupe de rock progressif. D'ailleurs, peut on parler de rock ? Oui (Lucifer Sam, Interstellar Overdrive) et non (Chapter 24, Flaming, The Gnome, Scarecrow). Bref, un album correct mais plus proche des Beatles ou des Yardbirds que du futur Pink Floyd. Les albums quitteront ce côté pop seulement lorsque Syd Barrett sera parti, le cervau complètement grillé par les drogues.

A Saucerful Of Secrets (1968) ****
Dernier album avec Syd Barrett en musicien, A Saucerful Of Secrets est déjà beaucoup plus progressif que son prédécesseur. L'album commence avec le très psychédélique "Let There Be More Light" qui raconte l'arrivée d'extraterrestres sur Terre. Avec son intro de basse que j'aime particulièrement et les vocaux puissants du nouveau venu nommé David Gilmour, c'est une chanson qui est sympathique mais loin d'être un classique. "Remember A Day" est une chanson composée et chantée par le clavièriste du groupe, feu Richard Wright. Musique pop un peu allumée (avec notamment ses changements de signatures rythmiques), ça reste un morceau écoutable. Puis arrive le fameux "Set The Controls For The Heart Of The Sun". Morceau culte du groupe, c'est 5 minutes de mysticisme presque hindou, avec ses gros coups de tambour, ces glissandos de guitare et d'orgue et ses paroles plus murmurées que chantées qui ont été puisées dans un recueil de poésies chinoises, c'est très psychédélique et envoûtant. Ces 5 minutes passent très vite. "Corporal Clegg" est un rock basé sur l'accord d'Hendrix est un riff de guitare très rock. Avec ses paroles sur le thème d'un héros de guerre oublié, Roger Waters écrit sa première chanson sur ce thème, qu'on retrouvera notamment dans The Final Cut mais d'une façon plus solennelle qu'ici, où le thème est traité de façon comique. La chanson finit sur un thème très festif de kazoo (?!) accompagné des exclamations de joie du groupe. C'est un peu du grand n'importe quoi mais j'aime ça. Le morceau titre dure 11 minutes et commence avec un crescendo inquiétant dominé par l'orgue puis arrive un segment violent et expérimental. Tous les instruments partent dans tous les sens. Nick Mason tape frénétiquement les tambours de sa batterie et ses cymbales, Rick Wright fait du piano façon free jazz, Roger Waters agresse un gong et David Gilmour fait crier sa guitare. C'est un peu le bazar. Puis arrive un moment beaucoup plus calme. L'orgue joue des beaux accords, c'est très mélancolique puis le groupe la rejoint et David Gilmour se met à chanter. C'est très beau et c'était devenu un passage presque obligé dans les concerts du groupe à l'époque. Après ce magnifique morceau arrive sûrement la chanson la plus faible de l'album : "See Saw". C'est une chanson pop de Wright oubliable. L'album finit sur "Jugband Blues" composée et chantée par... Syd Barrett. C'est sa dernière composition au sein du groupe avant d'être finalement sorti du groupe. Il se lancera dans une carrière solo en sortant des albums de pop psychédélique assez réussi. Son meilleur album selon moi est The Madcap Laughs, avec souvent sur ses albums l'aide de ses anciens confrères de Pink Floyd. Syd Barrett est devenu gros, chauve et solitaire et est mort le 7 juillet 2006 du cancer du pancréas.

More (1968) **
Première des deux bandes originales que Pink Floyd composera pour le réalisateur Barbet Schroeder, More est la musique du film du même nom. L'album est inégal mais comporte quand même de bons moments. La musique commence avec "Cirrus Minor", un morceau très calme et bucolique accompagné du chant de Gilmour et la Farsifa de Wright. Puis arrive le déchaînement hard rock de "The Nile Song". C'est brutal de partout (autant la voix que la guitare) et la chanson se finit sur un solo endiablé de Gilmour. C'est court, efficace, rock. "Crying Song" chanson folk sympathique avec du vibraphone. Bonne mais oubliable. "Up The Khyber" est une improvisation free à base de percussions et de piano. C'est un peu du grand n'importe quoi. "Green Is The Colour" est une chanson acoustique du groupe. Avec une ambiance similaire à celle de "Cirrus Minor", le morceau sera souvent joué en concert jusqu'en 1973. "Cymbaline" est, et de loin, le meilleur morceau de l'album. A la dominante acoustique, ce morceau est porté par une belle mélodie avec la voix de Gilmour et les percussions de Nick Mason. Elle a quand même un petit charme, cette chanson. "Party Sequence" est un morceau composé par le groupe mais joué par le couple Mason. Le mari joue les percussions, la femme joue de la flûte. C'est tout. Pendant 3 minutes. "Main Theme" est un morceau entre jazz et progressif devenu lui aussi un morceau souvent joué en concert. C'est un autre sommet de l'album. "Ibiza Bar" est une version à peine modifiée de "The Nile Song". C'est pour ça que son intérêt est presque inexistant. "More Blues", comme l'indique son nom très recherché, est un blues dans la pure tradition. Et là, il y a "Quicksilver" qui gâche tout. Exemple de somnifère musical, "Quicksilver" c'est 7 minutes de bruit, juste du bruit. 7 minutes de ta vie gâchée. "A Spanish Piece" est un très court morceau avec une guitare flamenco et des paroles parlées de Gilmour L'album se clôt sur "Dramatic Theme", une version abrégée du "Main Theme". Son riff de basse me fait un peu penser à celui de "Let There Be More Light". Bref, "More" est un album oubliable mais écoutable.

Ummagumma (1969) ***
Ummagumma fait partie de ces albums étranges qui sont très difficiles d'accès. Ummagumma est un double album. Un disque live et un disque studio. Le disque live est correct avec des morceaux cultes tels que Set The Controls For The Heart Of The Sun ou Astronomy Domine. Le disque studio, moi je l'aime mais certains le détestent. Pourquoi ? Car c'est très expérimental.
Le concept est simple : deux pièces par face. Une pièce pour chaque membre du groupe. Chaque pièce doit faire près de 10 minutes. Sauf pour Waters car vu que sa chanson ne faisait que 7 minutes, il en a fait une autre de 5 minutes. L'album débute avec "Sysyphus", la pièce de Wright. "Sysyphus" est pour moi la meilleure pièce de l'album à égalité avec "The Narrow Way" de Gilmour. Cela débute par une introduction qui aurait pu être le thème d'un péplum avec ses gros cuivres épiques. Puis, il y a du piano un peu jazz, puis les instruments arrivent et tout cela devient du free jazz accompagné d'effets sonores. Puis ça devient calme. Et tout cela est interrompu soudainement par un grand accord dissonant (beaucoup de gens ont sursauté à ce moment là) et on revient au thème de péplum introductif. Tout cela est plutôt étrange mais réussi. Arrive les pièce de Waters. "Grantchester Meadows" est un morceau de 7 minutes à l'ambiance pastorale et folk. Pour l'instant ça va. La deuxième pièce pose plus problème rien qu'avec son titre : "Several Species Of Small Furry Animals Gathered Together In A Cave And Grooving With A Pict". C'est long. Et la musique est tout aussi bizarre que son titre. En fait, c'est Roger Waters qui imite des animaux et des écossais pendant 5 minutes (trop bien, j'adore entendre Roger Waters imitait des écossais !). Après cette purge, Gilmour remonte l'album avec "The Narrow Way". Divisée en trois parties comme toutes les autres suites de l'album, la première partie est ma préférée. C'est folk, c'est plaisant, c'est bien joué... J'aime. La deuxième partie est plus expérimentale. On est parfois proche de la musique drone. Enfin, la troisième partie est le seul moment de l'album avec de la voix si on enlève "Several Species...". C'est vraiment agréable à écouter. Ma suite préférée avec Sysyphus, et de loin la plus accessible. Pour finir l'album, Mason apporte "Grand Vizier's Garden Party". La première partie, tout comme la troisième partie, est un solo de flûte de sa femme. Entre les deux, il y a la deuxième partie constituée d'un long solo de percussions. Pas trop mal mais pas transcendant. Bref, cet album difficile d'accès reste à écouter.

Atom Heart Mother (1970) *****
C'est avec cet album que Pink Floyd rentre chez les grands selon moi. Et encore, les suivants ne sont pas encore sortis. L'album commence avec la suite titre. Une suite de 23 minutes avec un orchestre, des choeurs, etc... Bref, le rêve. Des thèmes inoubliables, des solos d'anthologies, cette suite est mythique. Un des plus grands morceaux du Floyd. Et puis, c'est complètement progressif. Les moments expérimentaux (le passage avec les sortes de sirènes et les accords dissonants de synthés) côtoient les moments plus classiques (le choeur vers 8 minutes, l'introduction) ou les moments plus rock (le solo de guitare assez long vers 12 minutes). C'est épique. J'adore.  "If" est une ballade acoustique de Waters sans prétention mais sympathique à écouter. "Summer '68" est un morceau composé par Rick Wright. Avec une belle intro de piano, une belle mélodie et de bons petits interludes, cette chanson est un réussite. Tout comme le morceau suivant. "Fat Old Sun" est un autre classique de Pink Floyd. C'est une belle ballade, c'est beau, c'est mélodieux... Mais c'est à la fin que la chanson rentre dans la légende : un superbe solo de guitare, un des plus grands de David Gilmour. Magistral. Pour clore l'album, un morceau de 13 minutes expérimental nommé "Alan's Psychedelic Breakfast". Ce sont des passages musicaux entrecoupés de bruitages de cuisine. Dispensable mais écoutable. Cet album est une pure réussite. Je l'adore. A écouter de toute urgence.

Meddle (1971) *****
Tout comme Atom Heart Mother, c'est grâce à deux morceaux en particulier que l'album rentre dans la légende. L'album s'ouvre sur "One Of These Days". Basé sur un riff de basse brutal qui enchaîne sur une jam endiablée, ce morceau est excellent. C'est génial. Pourtant le riff de basse c'est juste une note. Mais c'est efficace. Et le jam de fin est extraordinaire avec la slide guitar de Gilmour et les accords d'orgue de Wright, tout ça accompagné de la batterie violentée de Mason. "A Pillow Of Winds" et "Fearless" sont deux ballades plaisantes même si j'ai une préférence pour "Fearless" avec son riff plus efficace. "San Tropez" est un morceau jazzy sur la ville de Saint Tropez (je suis un génie) efficace dans le genre. "Seamus" est un blues avec les voix de David Gilmour et Seamus. Seamus, pour information, est un chien qui sait chanter.  Pour l'instant, cet album est déjà très bon, mais c'est à partir de maintenant que l'album devient culte : "Echoes".
Suite de 23 minutes, l'album débute avec les notes aériennes de Wright. Puis arrive la guitare de Gilmour jouant un solo tout en douceur. C'est beau, c'est très atmosphérique. Puis les couplets arrivent. Sur une belle suite d'accord, Wright et Gilmour chantent en harmonie accompagnés par la batterie toute en retenue de Mason. Puis, un riff plus agressif arrive, et on part sur une jam funk avec un superbe solo de guitare. C'est excellent. Et lorsque la barre des dix minutes est dépassée depuis quelques temps déjà, on part sur la partie un peu plus expérimentale. Des bruits de mouettes, de sirènes, et des nappes de synthés donnent un côté très planant est mystique au morceau. Finalement, un riff de basse arrive, et la guitare, et le synthé puis tout cela explose dans un moment d'anthologie. Et à la fin, le couplet est repris, puis les notes atmosphériques du début résonnent et s'éloignent. Pink Floyd à son sommet. Magique.

Obscured By Clouds (1972) ***
Obscured By Clouds est la deuxième et dernière bande-son de Pink Floyd pour Barbet Schroeder. Musique du film "La Vallée", elle est plus rock et plus réussie que "More" selon moi. "Obscured By Clouds" est une ouverture magistrale à l'album. Une grosse basse de synthé gronde, puis la batterie. C'est plutôt pas mal pour l'instant. Puis arrive la slide guitar de Gilmour. Ca sonne super bien. J'adore. Puis on enchaîne directement à "When You're In" est un rock assez bourrin basé sur un riff de guitare efficace. "Burning Bridges" est beaucoup plus calme. Avec ces belles notes d'orgues et le duo vocal Waters/Gilmour, "Burning Bridges" est sûrement la chanson la plus relaxante de l'album avec "Wot's.. Uh The Deal?" "Mudmen" puisque cette dernière est très proche de "Burning Bridges".  "The Gold It's In The ..." est un rock efficace chanté par Gilmour. J'aime particulièrement le solo de guitare de ce morceau. Tout comme "When You're In", c'est simple, efficace, ça va droit au but. "Wot's... Uh The Deal?" est un morceau acoustique très beau et mélodieux. Avec ses délicieux arpèges et la voix de Gilmour, on s'installe et on se relaxe. "Childhood's End" contient de superbes parties de guitare et d'orgue. J'adore aussi. "Free Four" est aussi un très bon morceau.  Si la musique, avec ses guitares acoustiques puissantes, et très réussie, ce qui est intéressant aussi, ce sont les paroles qui parlent du père de Waters, mort à la guerre, notamment avec la phrase "i'm the dead man's son". "Stay" est une très belle ballade que j'apprécie particulièrement. Elle est très belle. "Absolutely Curtains" clôt l'album avec un début psychédélique et finit sur un chant tribal. Un bon album mais sans plus. Il reste quand même très sympathique à écouter.

samedi 28 juin 2014

Retronik Spécial Eloy : De Inside jusqu'à Reincarnation On Stage (2/2)

Au sommaire :
Partie 1
- Inside (1973)
- Floating (1974)
- Power And The Passion (1975)
- Dawn (1976)
- Ocean (1977)
- Silent Cries And Mighty Echoes (1979)
Partie 2
- Colours/Planets/Time To Turn (1980-1982)
- The Tides Return Forever/Ocean 2 : The Answer (1994-1998)
- Reincarnation On Stage (2014)

Pour écouter les albums, cliquez sur le nom de l'album au dessus de la chronique. Les albums sont notés sur cinq étoiles.

Colours/Planets/Time To Turn (1980-1982) ***
Si, comme pour "The Tides Return Forever" et "Ocean 2", je mets ces 3 albums ensemble, c'est car ils sont assez proches. Pour moi, le meilleur des trois c'est "Planets", suivi de près par "Time To Turn", puis "Colours". Les 3 albums sont de bonne qualité, même si ils sont inférieurs à leurs prédécesseurs des années 70, et ont quelques classiques du groupe dans leur tracklist : "Silhouette" dans "Colours", le superbe "Mysterious Monolith" de "Planets", et le titre éponyme de "Time To Turn" et quelques autres ("Horizons", "Child Migration",...). Les albums sont plus rock que ceux d'avant, mais contiennent toujours de bons moments prog, les titres les plus prog de tous sont surement "Mysterious Monolith" et "End Of An Odyssey" d'une part par leur durée (8 et 9 minutes), par leurs paroles de science fiction et leur style planant et complexe à la fois. Ces 3 albums, sont très bons, mais ne valent pas les classiques de la période 1973-1979. Après "Time To Turn", jamais Eloy n'atteindra un tel niveau de qualité jusqu'à un album qui sortira 16 ans plus tard en 1998 nommé "Ocean 2 : The Answer". Pendant les années 80 et le début des années 90, le groupe enchaînera les albums souvent décevants, voire carrément mauvais à part peut être le "Metromania" de 1984, album moyen mais écoutable. Eloy devra attendre 1994 pour un retour à de bons albums.

The Tides Return Forever/Ocean 2 : The Answer (1994-1998) ****
Pour Ocean 2, n'ayant ni de page Deezer, ni Spotify, ni Grooveshark ou Youtube, j'ai décidé de poster le lien d'une vidéo de la chanson The Answer, le sommet de l'album.
"The Tides Return Forever" marque le début d'une courte renaissance (deux albums) d'Eloy. Avec "Fatal Illusion", un titre très floydien tout comme "The Tides Return Forever" et "Company Of Angels". Trois très bons morceaux qui montre que Eloy, finalement, peut encore faire de bons albums. Le problème, le même depuis longtemps, c'est les vocaux. Ce n'est pas que Frank Bornemann chante faux, mais il aurait mieux fait d'approfondir son anglais au lieu d'enregistrer "Ra" ou "Destination". Mais la renaissance prend toute sa forme avec la suite inattendue de "Ocean" nommé "Ocean 2 : The Answer". Pour résumer, "Ocean 2" doit sa qualité à 4 titres particulièrement géniaux : "Ro Setau", "Paralysed Civilisation", "Awakening Of Consciousness" et "The Answer". Allant de 6 à 11 minutes, ces morceaux sont vraiment excellents. En fait, si "Ocean" avait été un double album et qu'en plus de l'album original, il y avait eu ces 4 morceaux, l'album n'aurait pas baissé de qualité. Ce qui est remarquable lorsqu'on sait que "Ocean" est leur meilleur album. Toujours avec une forte influence de Pink Floyd, Eloy a quand même un son bien à lui et signe avec "Ocean 2" son meilleur album depuis "Silent Cries And Mighty Echoes". Eh oui. Il est meilleur que le triptyque de 1980-1982. En 2009, on aurait pu penser qu'après un silence discographique de 11 ans, Eloy serait revenu avec un très bon album, "Visionary" et moins bien que tous les albums qui ont fait l'objet d'une chronique dans cette spécial Eloy. Il est à peine meilleur que "Metromania", c'est pour dire... C'est pour ça que je ne vais pas m'étendre sur lui.

Reincarnation On Stage (2014) *****
Si je parle de cet album live, c'est que pour moi, il est absolument excellent. Si je devais faire un top 10 de mes albums live préférés, il serait sûrement dedans. Pourtant, il n'y a qu'un titre inédit, "Namaste", qui fait office d'introduction. En plus de "Namaste", il y a 20 titres classiques d'Eloy, pris des classiques des années 70, du triptyque du début des années 80 et des deux très bons albums des années 90. Evidemment, il y en a quelques autres d'autres albums, mais c'est que des bons titres. Superbement interprétés en plus. Vraiment, jetez vous dessus. C'est un des meilleurs live de rock progressif, j'ai mis le lien alors cliquez dessus et préparez vous pour plus de deux heures et quart de pur musique live. Génial.


Bref, Eloy, c'est un excellent groupe, le meilleur groupe de rock progressif allemand selon moi. Les défauts sont l'anglais de Frank Bornemann, l'influence parfois trop envahissante de Pink Floyd et la période allant de 1982 à 1994, rempli d'albums à la qualité virant vers le mauvais. Mais lorsqu'on s'aventure vers les années 70, il n'y a que du bon. Et les albums live sont aussi réussis. J'ai parlé de Reincarnation On Stage mais il y a aussi "Live" sorti en 1978 et qui est aussi très bon.

Sur ce, bonnes écoutes. J'espère que ce Retronik spécial Eloy vous aura plus. Le prochain Retronik sera sur.. à vous de deviner.


Nouvel album live de Jethro Tull

Le 25 août, l'album live Thick As A Brick - Live In Iceland sortira. Et c'est de Jethro Tull car en plus de Ian Anderson, il y a Martin Barre, Jeffrey Hammond-Hammond....
L'intégralité des deux Thick As A Brick sont joués. Et en bonus il y a un interview de Ian Anderson. Je ne sais pas ce que ça vaut. On verra ça le 25 août...

Jethro Tull Thick As A Brick - Live In Iceland album coverEspérons que la musique soit meilleure que la pochette...

Retronik Spécial Hawkind Bonus : Hawkwind

Hawkwind, avant de devenir un groupe culte de space rock, a sorti un premier album un peu tâtonnant. "Hurry On Sundown" chanson folk qui a été single de l'album débute l'album d'une façon calme et tranquille mais aussi pop-rock et commerciale. "The Reason Is ?" est une chanson qui laisse présager du futur Hawkwind. Une intro un peu space, des guitares acides, etc... "Be Yourself" est une mini-suite de 8 minutes très psychédélique et hypnotique. Un des sommets de l'album mais une ressemblance un peu trop forte au Pink Floyd de A Saucerful Of Secrets. "Paranoïa" est un morceau en deux parties pour un total d'à peu près 5 minutes. Psychédélique et rock à la fois, elle présage le krautrock qui va envahir la scène psychédélique allemande des années 70. C'est un bon morceau sympathique à écouter. "Seeing It As You Really Are" est la chanson la plus longue de l'album avec une durée de presque 11 minutes. Très space elle aussi, elle est assez proche de "Be Yourself". Même ressemblance avec A Saucerful Of Secrets, même ambiance space,etc.. Un autre sommet de l'album. "Mirror Of Illusion" clôt l'album de la même façon que l'album a commencé : avec une chanson radio-friendly. Mais ça reste écoutable. Pour faire un bilan, le premier album d'Hawkwind, n'a pas la même dominante space que les autres albums du groupe, mais reste très bien pour un début. A écouter pour le côté historique de l'album, ou pour simplement écouter un album mi-pop mi-psychédélique bien fait.

Ma note : 3.8/5. Un très bon début qui montre bien que Hawkwind en a dans le ventre (et encore, Lemmy n'est pas encore là).

Si vous voulez écouter l'album, cliquez ici.

Glass Hammer, Yes et Karfagen et CLEARLIGHT !

Voici mes avis pour le nouvel album de Yes, le nouvel album de Glass Hammer et un album d'un groupe nommé Karfagen.


Yes - Heaven & Hell
En fait, par rapport à ce qu'on pouvait croire, cet album n'est pas si mauvais que ça. Il est plutôt réussi par rapport à certains albums des années 80-90. Cet album est notamment sauvé par le morceau de 9 minutes Subway Walls, le beau Light Of The Ages et quelques solos de guitare particulièrement réussis. Les chansons plus "pop" quant à elles ne sont pas inécoutables. Bref, par rapport aux classiques des années 70, Heaven & Earth fait pâle figure, mais reste un bon album du nouveau Yes.

Glass Hammer - Ode To Echo
Glass Hammer est un groupe que j'aime particulièrement. On dirait un peu du Yes. Et Ode To Echo est un très bon album du groupe. Des compositions réussies, une belle interprétation. Tout y est pour un album réussi. A mettre dans votre discothèque à côté de The Inconsolable Secret (avec une pochette de Roger Dean) et If.

Karfagen - Magician's Theater
Karfagen est un groupe de progressif symphonique ukrainien que j'ai découvert grâce à ce nouveau concept album. Découpé en deux actes, la musique y est symphonique mais aussi très rock. C'est particulièrement réussi, et les parties de guitares sont excellentes. Les claviers aussi sont très intéressants. Dans le deuxième acte, il y a une suite de 21 minutes nommée Magician's Spell et qui fait partie des grands moments de 2014. Pour résumer, c'est une bonne surprise est un excellent album de 2014. A écouter.

Clearlight - Impressionist Symphony
Je l'ai souvent dit, j'attendais impatiemment ce nouvel album du projet de Cyrille Verdaux. Et lorsqu'il a été enfin disponible sur Spotify, je me suis jeté dessus. Et c'était bon, très bon. Les solos de claviers et de guitares sont exceptionnels, les compositions excellentes, etc... En plus, il y a des membres de Gong sur l'album (Didier Malherbe, Steve Hillage, Tim Blake). Un des meilleurs albums de 2014. Je ne suis pas déçu.

Je vais écouter le nouvel album de Saga appelé Sagacity et j'en ferais une chronique dès que je l'aurai écouté. Sur ce, bonnes écoutes.

jeudi 26 juin 2014

Retronik Spécial Eloy : De Inside jusqu'à Reincarnation On Stage (1/2)

Au sommaire :
Partie 1
- Inside (1973)
- Floating (1974)
- Power And The Passion (1975)
- Dawn (1976)
- Ocean (1977)
- Silent Cries And Mighty Echoes (1979)
Partie 2
- Colours/Planets/Time To Turn (1980-1982)
- The Tides Return Forever/Ocean 2 : The Answer (1994-1998)
- Visionary (2009)
- Reincarnation On Stage (2014)

Pour écouter les albums, cliquez sur le nom de l'album au dessus de la chronique. Les albums sont notés sur cinq étoiles.


Inside (1973)   ****
Deuxième album du groupe allemand Eloy, Inside est beaucoup mieux que le premier album éponmye du groupe. L'album met en valeur un instrument en particulier : l'orgue. L'orgue et le seul clavier utilisé dans Inside. Et il est très bien mis en valeur. L'album débute par une suite de 17 minutes nommée "Land Of No Body" qui ressemble un peu à du Jethro Tull ou du Focus. "Inside" et "Up and Down" sont deux chansons mélodiques qui mélangent le psychédélisme des albums suivants avec le hard rock de l'album précédent. Ce dernier va d'ailleurs être de plus en plus délaissé par le groupe. "Future City" est une chanson avec un rythme R&B, un peu funk qui rappelle Nektar. En tout cas, Eloy n'aura pas trop mis de temps pour lancer sa carrière. C'est le début d'une longue épopée musicale progressive...

Floating (1974) ****
Le principal atout de cet album, c'est les morceaux qui ont souvent une ambiance très "jam session". L'album est, tout comme Inside, un mélange entre hard rock et psychédélisme. Eloy montre de vrais preuves d'appartenance au progressif avec la suite (excellente) d'un quart d'heure "The Light From Deep Darkness". "Plastic Girl" marque l'utilisation du synthétiseur pour la première fois dans un album d'Eloy. "Castles In The Air" est une jam session explosive, quant à la fin de "The Light From Deep Darkness", Eloy nous offre un magnifique climax. Le morceau "Floating" un rock un peu fusion sur les bords, met en valeur l'orgue. Le morceau contient des passages vocaux sans paroles. Que des onomatopées. Et pour finir, "Madhouse", un rock entre Deep Purple et Jethro Tull, que je trouve plutôt réussi.

Power And The Passion (1975) ****
"Power And The Passion" est un excellent album d'Eloy qui présage la véritable explosion que va connaître le groupe avec "Dawn" et "Ocean". L'album débute avec une courte pièce appelée "Introduction", plutôt calme, avec de l'orgue mélodieuse qui montre bien à quoi va ressembler l'album. Arrive "Journey Intro 1358", un des sommets de l'album. La ligne vocale est très mélodique, avec de très beaux moments de piano et des superbes solos de guitare. Puis la chanson s'accélère puis la composition se termine avec l'orgue, les guitares et la batterie. Génial. "Love Over Six Centuries" est une pièce de dix minutes qui commence de façon un peu bluesy et une mélodie chantée. Puis la basse arrive, puis l'orgue. Un super solo d'orgue arrive puis le morceau s'accélère (comme "Journey Into 1358") et finit sur un mémorable solo de guitare accompagnée de l'orgue. "Mutiny" est un autre titre de presque dix minutes. Commençant calmement et lentement, la chanson change de vitesse très souvent et l'orgue et la guitare démontre leurs capacités avec des solos. "Imprisonment" est un morceau plutôt court (3 minutes) et très planant, calme voire ambient. "Daylight" est un morceau rapide avec d'excellents solos de guitares et d'orgue (ça fait beaucoup de solos d'orgue et de guitares depuis le début de l'album, mais on s'en lasse pas). "Thoughts Of Home", petite pièce basée sur le Clavinet et la voix, est comme une introduction au morceau suivant : "The Zany Magician", un morceau plus hard rock, comme Eloy le faisait avant; "Back Into The Present" est un morceau ressemblant à du Uriah Heep, plus particulièrement à "Love Machine". Cet impression de déjà vu gâche un peu le plaisir de ce morceau qui aurait pu être très sympathique. Dommage. Pour finir, "The Bells Of Notre Dame", un morceau culte du groupe. Très sombre et lent, il contient des superbes passages à l'orgue et au Mellotron.
Quelques défauts, mais cet album reste à écouter pour les fans de space rock un peu péchu.

Dawn (1976) ****
C'est bon, Eloy est devenu un poids lourd de la scène progressive allemande. Et maintenant ? Frank Bornemann, le fondateur, guitariste, chanteur et leader du groupe procède à un grand changement de line-up. Maintenant, on quitte la hard rock des précédents albums et on dit bonjour à un Eloy proche du Pink Floyd du début des années 1970. Pour l'album "Dawn", le groupe s'accompagne d'un orchestre symphonique. Et l'album est un des meilleurs du groupe. La première chanson, "Awakening", fait office d'introduction avec des bruits de tonnerre et les basses de l'orchestre lorsque Frank Bornemann arrive pour chanter et jouer de la guitare.  "Between The Times" est une chanson plus hard rock avec des gens qui parlent (?). C'est un morceau complexe avec des grosses batteries et des grosses guitares. "The Sun Song" est une sorte de plage méditative menée par le synthétiseur. Très planante, elle devient un passage obligé lors des concerts d'Eloy. "The Dance In Doubt And Fear" est un titre avec une ligne de basse et des synthés, des orgues et un beau Mellotron tout ça sur un gros rythme. "LOST!? (Introduction)" commence avec des percussions et des chants tribaux avec un solo de synthétiseur, puis les cordes arrivent pour jouer une mélodie plutôt triste. "LOST?? (The Decision)" est un morceau qui commence par un solo d'orgue inspiré de Bach puis arrive des synthés, la batterie, la basse, etc... Tout ça est un peu répétitif, c'est une des chansons les plus faibles de l'album. "The Midnight Fight/The Victory Of Mental Force" est un morceau dramatique, avec la voix de Bornemann enrobée dans des effets d'echos. C'est comme un retour au rock des débuts mais en plus sophistiqué. C'est le morceau le plus long de l'album. "Gliding Into Light And Knowledge" est un morceau plutôt calme dominé par le Mellotron qui est la star de l'album. L'album se clôt avec "Le réveil du soleil/The Dawn" avec un clin d'oeil à Yes car la phrase "Nous sommes du Soleil" prononcée au début du Réveil Du Soleil. Avec des cordes et un duel synthé/guitare, ce morceau s'impose comme un des sommets de l'album. Et puis l'album se termine avec pour seul instrument un tambour... Excellent.

Ocean (1977) *****
Voici le meilleur album studio d'Eloy. Ocean, sorti en 1977, n'est composé que de longues chansons (8 à 15 minutes). On commence tout de suite avec Poseidon's Creation, le sommet de l'album à égalité avec "Atlantis Agony". On débute avec ce fameux riff de guitare entêtant, puis les synthés arrivent pour commencer une atmosphère inquiétante. Puis la musique devient plus rock et est toujours dominée par la guitare de Boremann et les synthés de Detlev Schmidtchen. C'est génial. Ils arrivent à tenir bon pendant 11 minutes qui semble en durer 6. "Incarnation Of The Logos" débute de façon atmosphérique avec la voix de Boremann, puis les clavies arrivent et se déchaînent accompagnés des percussions de Jurgen Rosenthal. "Decay Of The Logos" est le moins bon morceau de l'album car trop saccadé et ennuyeux, notamment à cause du monologue d'introduction. Puis arrive "Atlantis Agony". Après un monologue, il y a 8 minutes d'introduction atmosphérique digne de Pink Floyd, avec de superbes guitares, et un super pont d'orgue. Puis vers 8 minutes, le chant arrive, la rythmique aussi. C'est lent mais c'est bon. Puis ça accélère, le violon, la guitare et le synthé s'assemblent pour un finale d'anthologie. 15 minutes de bonheur. "Ocean" est l'album ultime d'Eloy. C'est le mieux construit, le mieux interprété, celui avec les meilleures compositions... Les seules faiblesses sont les monologues souvent ennuyeux et quelques passages de Decay Of The Logos. Sinon, rien à dire. Courrez pour l'écouter.

Silent Cries And Mighty Echoes (1979) ****
Album très planant, Silent Cries And Mighty Echoes reste un des meilleurs albums d'Eloy mais souffre d'un défaut particulièrement évident dans le premier morceau d'introduction. "Astral Entrance" ressemble en effet beaucoup trop à Shine On You Crazy Diamond de Pink Floyd. Des longs accords de synthés avec ces notes délicates de guitare... C'est vraiment proche. Puis il y a "Master Of  Sensation" qui ressemble un peu au Pink Floyd de "One Of These Days". Mais c'est quand même très original. Les parties instrumentales sont réussies et me font penser à certains moments de "Poseidon's Creation". "The Apocalypse " est la pièce dominante de l'album car elle dure 15 minutes et que c'est la plus connue de l'album. Douce, mélodique, bien interprétée, elle souffre d'un défaut non négligeable : les vocaux. Les vocaux sont un des problèmes les plus récurrents chez Eloy. Surtout à cause de l'accent allemand de Frank Bornemann. Mais sur "The Apocalypse" il y a aussi le chant de Brigitte Witt, un peu dans le même style de "The Great Gig In The Sky" de Pink Floyd encore une fois. Il y a aussi une influence forte du Tangerine Dream de cette époque. Un autre défaut, la fin, trop brutale à mon goût. Elle n'a pas été très recherchée. Cela s'entend. "Pilot To Paradise" est une chanson psychédélique très sympathique avec un très bon travail à la guitare. "De Labore Solis" est un très bon morceau grâce à son finale. Mais il est un peu gâché par, encore un fois, les vocaux."Mighty Echoes" est un autre bon morceau inspiré du Floyd en particulier la chanson "Have A Cigar". Bilan : l'album est très bien mais pas très original. Mais ça reste un excellent album.




Retronik Spécial Hawkwind 5/5 : Space Ritual

Voici un des meilleurs albums live de tous les temps. Space Ritual est une véritable expérience live capturée sur disque. Comme un croisement entre Black Sabbath et Pink Floyd, Hawkwind enchaîne les morceaux avec puissance, d'ailleurs, les morceaux sont souvent meilleurs en live sur Space Ritual qu'en studio. En plus de la superbe pochette, c'est un véritable trip psychédélique qui raviront les amateurs du genre. Si vous n'avez jamais écouter Space Ritual, courrez le faire avec le lien que je vais poster.

Ma note : 5/5. Un live indispensable, essentiel pour tous les fans de rock.

Le lien :
https://play.spotify.com/album/3smWSxwUr0dBref9OeUBnA

Retronik Spécial Hawkwind 4/5 : Warrior On The Edge Of Time

Voici LE chef d'oeuvre de Hawkwind, un pur bijou de space rock psychédélique. Le top de l'album : Assault & Battery Part I / The Golden Void Part II. Magistral mini suite de space rock. The Demented Man, est une ballade hawkwindienne magnifique. Opa-Loka est un morceau complètement allumé puis arrive Magnu, un autre classique d'Hawkwind. Spiral Galaxy 28948 est un morceau très futuriste et Dying Seas est une chanson très agréable à l'écoute. Puis on finit sur Kings Of Speed, un rock génial entre les Who et Led Zeppelin. Warrior On The Edge Of Time (dont la première édition en vinyle se dépliait en quatre parties pour former un bouclier !) est le dernier album de Hawkwind avec Lemmy dans son line-up. Il va partir créer son propre groupe : Motörhead.

Ma note : 4.7/5. Un indispensable.

Le lien :
http://grooveshark.com/#!/album/Warrior+On+The+Edge+Of+Time/2496340

Retronik Spécial Hawkwind 3/5 : Hall Of The Mountain Grill

Cet album là, c'est le choc !
Le groupe prend une direction vraiment progressive et space, avec notamment l'arrivée de Simon House, un claviériste et violoniste. 4 chefs d'oeuvre de "psychédelisme space-acid" sont présents sur cet album : The Psychedelics Warlords, You'd Better Believe It, D-Rider et Paradox. Le groupe prend donc une direction plus mélodique voir ambient sur cet album, ce qui n'est pas pour nous déplaire.

Ma note : 4.5/5. Un des meilleurs albums de Hawkwind.

Le lien :
https://play.spotify.com/album/0CIh8QCK9o0mKyzzNWzjUZ


Retronik Spécial Hawkwind 2/5 : Doremi Fasol Latido

Doremi Fasol Latido suit l'excellent X In Search Of Space et montre que Hawkwind prend une direction plus rock que jazz. En plus, l'album marque le départ du line up classique avec Lemmy à la basse et Simon King à la batterie. Pourtant, la rythmique reste assez proche de celle de X In Search Of Space. L'album débute avec un morceau de 11 minutes nommé Brainstorm, très rock. Space Is Deep est plus acoustique et mélodique, beaucoup plus calme. Puis il y a Lord Of Light, un retour au rock de Brainstorm.  Un autre titre acoustique avec Down Through The Night et Time We Leff This World Today, la chanson la moins réussie de l'album car un peu trop longuette. Pour finir, The Watcher, une chanson sans prétention mais qui clôt l'album d'une façon tranquille.

Ma note : 4/5. Quelques faiblesses, mais un très bon album tout de même.

Le lien :
https://play.spotify.com/album/3L8loctj4t0QbqBH3NTcoU

Voici le meilleur album de 2014

Je viens d'écouter Second Sound de Druckfarben et franchement, c'est excellent. Pour résumer, Druckfarben c'est :
Transatlantic (pour le son des guitares) + Yes (Pour la voix et le style)

Tous les morceaux sont excellents mais les meilleurs sont :

- Second Sound : La suite de l'album de 18 minutes, géniale de A à Z
- An Answer Dreamin : Très complexe et mélodique à la fois, cette composition s'impose comme un des sommets de l'album
- Long Walk Down : Pas forcément prog, mais une jolie ballade rock bien chantée.
- Dandelion : Un bon petit rock péchu à la sauce prog. Super.
- Liberated Dream : Un magnifique morceau progressif.

Bref, cet album est à écouter !
Pour l'instant, 2014, c'est ça :

01. Second Sound - Druckfarben
02. Kaleidoscope - Transatlantic
03. Reincarnation On Stage - Eloy
04. Demon - Gazpacho
05. Synaesthesia - Synaesthesia
06. Phosphorescent Dreams - Univers Zéro
07. The Plight Of Lady Oona - Anton Roolaart
08. Ode To Echo - Glass Hammer
09. Distant Satellites - Anathema
10. The D Project - Making Sense
11. The Road Of Bones - IQ

EDIT : En fait ce classement est pourri et ce n'est pas le meilleur album de 2014.

mercredi 25 juin 2014

Retronik Spécial Hawkwind 1/5 : X In Search Of Space

Second album du groupe, X In Search Of Space marque vraiment le lancement d'Hawkwind. L'album débute avec You Shouldn't Do That, un suite jazz rock de 16 minutes. Excellent. You Know You're Only Dreaming est plus calme et mélodieux, puis arrive le titre culte Master Of The Universe. We Took The Wrong Step est un beau morceau acoustique. Adjust Me et Children Of The Sun sont deux chansons dans le pur style Hawkwind.

Ma note : 4/5. Un très bon album d'Hawkwind, idéal pour commencer, même si il ne montre pas tout a fait le style que le groupe va adopter après.

Le lien :
http://grooveshark.com/#!/album/In+Search+Of+Space/181361

Retronik Spécial Mike Oldfield 5/5 : Amarok (1990)

Amarok est mon album préféré de Mike Oldfield. C'est un de mes albums préférés de tous les temps. Si je faisais un top 15 de mes albums préférés, il serait sûrement dedans. Amarok est composé d'un seul titre éponyme d'une durée de 60 minutes. Les thèmes s'enchaînent à grande vitesse et c'est bon. Tous les thèmes sont bons, les solos de guitares sont tous plus mémorables les uns que les autres, les choeurs et les percussions africaines sont géniaux, etc... Il y a même un faux discours de Margaret Thatcher ! Et surtout, il y a les climaxs. Il y en a 4. Ils sont totalement épiques. Je vous jure que je pourrais me passer les climaxs d'Amarok 100 fois de suite, je m'en lasserai pas. Le final de la pièce est incroyable. Vraiment, vous ne pouvez pas passer à côté d'un tel chef d'oeuvre.


Ma note : 5/5. Fabuleux.

Le lien :
https://play.spotify.com/album/2IamDQJZRFF8SKibgbRV6E

Retronik Spécial Mike Oldfield 4/5 : Incantations (1978)

Encore un album sous estimé. Mike s'est imposé pour cet album le défi de remplir chaque face d'un double album avec une suite d'une vingtaine de minutes. Les avantages : c'est rempli de moments d'anthologie (les dix premières minutes de la partie 3, l'intro de la partie 1, etc...) Les inconvénients : certains moments sont trop étirés sur la longueur. Car Mike, prisonnier du format 20 minutes par face, s'est vu obligé de prolonger des thèmes qui n'aurait pas du l'être. Mais Incantations reste un excellent album, surtout grâce à la participation de Pierre Moerlen, le percussioniste de Gong est fidèle ami de Mike.

Ma note : 4.2/5. Comme je l'ai dit, très bon album, mais un peu trop long parfois.

Le lien :
https://play.spotify.com/album/00WhuSWKOMH2HOivzl99sO

Retronik Spécial Mike Oldfield 3/5 : Ommadawn (1975)

Là aussi, c'est un excellent album que nous livre Mike Oldfield, mais pour moi, la face 2 est un peu trop étirée sur la longueur, et je trouve le final On Horseback un peu à part. En effet, l'album est dans une atmosphère mystique, tribale et On Horseback est une petite chanson folk sur les chevaux...
La face 1, par contre, est excellente du début jusqu'à la fin. Les choeurs sont magnifiques et les solos de Mike inoubliables. La face 2 contient elle aussi des bons moments. Mais un peu moins.

Ma note : 4/5. L'album le plus faible de la trilogie.


https://play.spotify.com/album/5lZOMMmuQVSLbdPKrRlyYZ

Retronik Spécial Mike Oldfield 2/5 : Hergest Ridge (1974)

Dans la trilogie composée de Tubular Bells, Hergest Ridge et Ommadawn, la plupart disent que le moins bien des trois, c'est Hergest Ridge. Pour moi, il est mieux que Ommadawn. Hergest Ridge a une ambience très paisible et folklorique dans la face 1 et dans la plupart de la face 2 que j'apprécie beaucoup. Avec la mélodie principale jouée au flageolet (instrument à vent irlandais) jusqu'au final de la face 1 avec un chorus de guitare d'anthologie, Hergest Ridge est très sous estimé. La face 2, tout comme pour Tubular Bells, est légèrement inférieure. Mais elle contient le fameux passage Electric Thunderstorm, un moment très hard rock où près de 90 guitares se mêlent en harmonie. Génial !

Ma note : 4.5/5. Un peu moins bien que Tubular Bells, mais excellent quand même.

Le lien :
https://play.spotify.com/album/50jELfmSWF8a8zzzs4bsUC

Retronik Spécial Mike Oldfield 1/5 : Tubular Bells (1973)

Premier album du label Virgin et premier album de Mike Oldfield, on peut dire qu'il a réalisé un tour de force. Tubular Bells et pour moi un chef d'oeuvre. Surtout la partie 1. Du premier thème devenu connu grâce à L'Exorciste jusqu'au final avec la superbe ligne de basse en passant par les délicieux passages au sonorités celtiques et folk, la face 1 est un des meilleurs moments de prog de l'histoire. La face 2 est légèrement moins bonne avec des thèmes s'étalant un peu trop sur la longueur ou le moment de l'homme des cavernes, un très bon moment individuellement, mais un peu à part au milieu de la face 2. Bref vous l'aurez compris, c'est un album indispensable est un des meilleurs de Mike.


Ma note : 4.7/5. Un chef d'oeuvre !

Le lien :
https://play.spotify.com/album/2hsixKGg3Fr6TS8wd6DyJD

500 vues !

Aujourd'hui on vient de dépasser les 500 vues ! C'est vraiment un bon score. N'hésitez pas à recommander le blog à des amis fans de progressif comme vous si vous aimez le blog !
Et encore merci pour votre soutien !
Si vous aimez le blog, mettez dans les commentaires ce que vous aimez dans le blog.


Retronik : Bilan et Bonus (Spéciale Klaus Schulze 9/9)

Bilan :
Klaus Schulze est un excellent compositeur de musique électronique et le meilleur dans ce domaine avec Ash Ra Tempel et Tangerine Dream (deux groupes dont il faisait partie). Ses meilleurs albums sont donc Timewind, Mirage et bien sûr... Moondawn !
Si tous ses albums des années 70 contiennent beaucoup de bons moments, certaines pièces sont ennuyantes ou peu élaborées. Bref, écoutez donc les pièces dont j'ai dit du bien dans mes précédents chroniques. J'espère que cette spéciale Klaus Schulze vous aura fait plaisir !


Bonus :

Depuis quelques années, une série sur Schulze a commencé : La Vie Electronique.
Composée de 15 volumes, certains sont meilleurs que d'autres, mais en général, il y a des bons trucs à écouter. Si vous êtes fan de Schulze et que vous voulez voir à quoi ça ressemble, allez y jeter une oreille.

https://play.spotify.com/artist/3U2U4TR03ZuStsizrv0EJB

Voici la page de Klaus Schuze sur Spotify. Tous les volumes de La Vie Electronique sont présents sur Spotify.

Voilà pour cette spcial Klaus Schulze !

Pour la prochaine série Retronik, on va s'attaquer à 5 albums de Mike Oldfield.

Retronik : X de Klaus Schulze (1978) (Spéciale Klaus Schulze 8/9)

Ambitieux double album (le second après Cyborg), X est considéré comme un des meilleurs albums, en tout cas un des plus élaborés, de Schulze. Si les suites Friedrich Nietzsche et Georg Trakl sont assez faibles, Friedmann Bach, par exemple, est une superbe suite, très intense et sombre avec des cordes et des synthés. Très hantant. Ludwig II est un peu inférieure car trop prévisible. Heinrich Von Kleist est une composition débordant de magnifiques synthés. La meilleure pièce avec Friedmann Bach.

Ma note : 4.2/5. Un très bon album, mais pas un des meilleurs. Mais écoutez le quand même.

Pour découvrir ou redécouvrir cet album :

https://play.spotify.com/album/7nkDwdBDd6UYVpHw1pZyhp

Retronik : Mirage de Klaus Schulze (1977) (Spéciale Klaus Schulze 7/9)

Considéré comme son meilleur album pour beaucoup, Mirage est en effet un excellent album, mais pas le meilleur. La première suite, Velvet Voyage, est un chef d'oeuvre de Schulze. Un véritable voyage à travers l'espace, mais un voyage sombre. Avec des basses semblant venir des ténèbres, des contrastes de synthés, et des bruits électroniques étranges. Crystal Lake est tout aussi réussie. Une mélodie semblant venir du ciel, très cristalline, se répète inlassablement. Puis, des sons électroniques rejoignent la mélodie pour créer une musique très planante, fascinante et unique au monde.

Ma note : 4.5/5. Un album unique en son genre, car beaucoup d'albums de Schulze vont par paire (Moondawn ressemble à Timewind, Blackdance ressemble un peu à Picture Music, etc...) alors que Mirage ne ressemble à aucun album de Schulze. Un must tout comme Moondawn ou Timewind.

Pour découvrir ou redécouvrir cet album :

http://grooveshark.com/#!/album/Mirage/2670694

Retronik : Moondawn de Klaus Schulze (1976) (Spéciale Klaus Schulze 6/9)

Cet album est particulier pour moi car c'est le premier Klaus Schulze que j'ai écouté. Composé de deux suites, Floating et Mindphaser, cet album est très très planant est répétitif tout comme Timewind. Floating contient de magnifiques sons d'instruments à cordes, des mélodies hypnotiques et de superbes solos de synthés et de piano. Quant à Mindphaser, c'est une des meilleures pièces que Schulze est écrite. Des beaux sons de vents et de vagues, des voix de femmes cristallines, des beaux instruments à cordes derrière. Et surtout, des couches de synthés, une somptueuse orgue Farsifa, et un grave et gros Moog. Tout ces éléments font de Moondawn un des meilleurs Klaus Schulze selon moi. Et il y a un superbe jeu de batterie (notamment sur la deuxième pièce) de Harold Grosskopf.

Ma note : 4.6/5. Un must pour tous les fans de musique électronique progressive.

Pour découvrir et redécouvrir cet album :
https://play.spotify.com/album/0NZgfM9n2DffK4lDFJjlLE

Retronik : Blackdance de Klaus Schulze (1974) (Spéciale Klaus Schulze 5/9)

Avec Blackdance, Schulze montre un léger déclin de qualité. L'album est bien, mais pas essentiel comme Picture Music ou encore Cyborg. L'album est assez proche de la musique de Popol Vuh par certains moments. Way Of Changes est une suite très mystérieuse et planante avec des percussions, de la guitare acoustique et, évidemment, du synthé. Some Velvet Phasing est un morceau plus court, d'une longueur de 8 minutes et quelques. Un morceau plutôt relaxant. Avec du synthé très minimaliste. Proche de certains morceaux d'Eno ou de Tangerine Dream. Voices Of Syn, la deuxième suite de l'album, commence avec des voix d'opéras. Klaus Schulze les rejoint et les deux font monter la tension jusqu'à la 6ème minute ou un rythme surgit de nulle part. Puis suit une longue partie proche de la musique drône, qui continue jusqu'à la dernière minute ou le rythme finit en fade-out. Cette partie là est plutôt ennuyante.

Ma note : 3.8/5. Une légère baisse de qualité, mais un bon album tout de même.

Pour découvrir ou redécouvrir cet album :

http://grooveshark.com/#!/playlist/Klaus+Schulze+Blackdance+1974/88491915

Retronik : Picture Music de Klaus Schulze (1973) (Spéciale Klaus Schulze 4/9)

Composé de deux suites de 20 minutes comme Schulze le fait souvent, Picture Music monte encore le niveau d'un cran. Les deux suites étant d'égale qualité selon moi. D'un côté, Totem, un croisement entre le krautrock électronique de Tangerine Dream, et la space music de Schulze, un morceau très énergique. De l'autre côté, Mental Door, un morceau très calme, très space,  qui ne contient pas de percussions contrairement à Totem. Cette suite pourrait être présente sur Phaedra de Tangerine Dream. C'est un beau contraste que Schulze nous offre là. Picture Music est plus accessible que les deux précédents albums de Klaus Schulze. Si vous n'aimez pas trop la musique "drône" ou les morceaux trop répétitifs, Picture Music est un bon album pour commencer dans la fameuse aventure musicale qu'est la discographie de Klaus Schulze.

Ma note : 4.2/5. Un des meilleurs albums de Klaus Schulze. Indispensable.

Pour découvrir ou redécouvrir cet album :

https://play.spotify.com/album/5MG0557VGJ2fGmQ6jGjCy3

Retronik : Cyborg de Klaus Schulze (1973) (Spéciale Klaus Schulze 3/9)

Second album de Schulze, Cyborg est supérieur à son prédécesseur Irrlicht, est un tout petit peu inférieur à son successeur, Picture Music.
Double album ambitieux, Cyborg est composé de 4 suites de 20 minutes, une par face (comme sur Tales From Topographic Oceans de Yes, Third de Soft Machine ou encore Incantations de Mike Oldfield).

La musique s'introduit à chaque fois en douceur, dans une atmosphère assez effrayante, voire malsaine. Mais il y a toujours un peu de beauté. Avec pratiquement les mêmes instruments que sur Irrlicht, Klaus nous dévoile une musique hypnotique, obsessionnelle, surnaturelle et très méditative, voire abstraite. Klaus Schulze livre donc une oeuvre majeure, mais seulement pour les amateurs du genre.

Ma note : 4/5. Un excellent album de Schulze, l'album de la maturité en quelque sorte.

Pour découvrir ou redécouvrir l'album :

http://grooveshark.com/#!/album/Cyborg/3551514

Retronik : Irrlicht de Klaus Schulze (1972) (Spéciale Klaus Schulze 2/9)

Pour le premier album de Klaus Scuhlze, membre de Ash Ra Tempel et de Tangerine Dream, qui décide de se lancer en solo, commence tout de suite avec un album avec de longues suites, un album sombre et avec un orchestre. Le deuxième morceau (le plus court) nommé Satz Gewitter est dispensable mais les deux autres suites de plus de 20 minutes, Satz Ebene et Satz Exil Sils Maria, sont de très bonnes pièces pour un premier album (même si le jeune Schulze a quand même de l'expérience).

Ma note : 3.5/5. Un bon album, mais pas essentiel pour autant. A écouter surtout pour les débuts de Schulze.

Pour découvrir ou redécouvrir cet album :

https://play.spotify.com/album/0C66DoGzLeSDv9TS21jQN9

Retronik : Timewind de Klaus Schulze (1975) (Spéciale Klaus Scuhlze 1/9)

Voici ma nouvelle rubrique : Retronik.
Des chroniques d'albums rétro prog. Tout simplement.
Aujourd'hui, on s'attaque à un album majeur de la musique électronique progressive : Timewind de Klaus Schulze.

A la première écoute, vous trouverez peut-être ça répétitif, voire ennuyant (surtout la première suite Bayreuth Return) mais finalement, vous verrez que le charme va opérer. L'album dure près d'une heure, ce qui est impressionnant pour un vinyle dont la longueur est généralement de 40 minutes. La première suite, Bayreuth Return, est un des titres majeurs de Schulze. C'est un titre qui vous fait voyager, d'ailleurs, lorsqu'à la fin, un gros bruit de verre cassée stoppera la musique, vous verrez à quel point vous avez été transporté. La deuxième suite, Wahnfried 1883, est tout aussi spectaculaire et même plus facile d'accès car moins répétitive.

Mon avis : 4.5/5. Un excellent album.

Pour découvrir ou redécouvrir cet album :

https://play.spotify.com/album/0C66DoGzLeSDv9TS21jQN9

mardi 24 juin 2014

Mon compte Spotify

https://play.spotify.com/user/flofloprog

Voici mon compte Spotify avec plein d'albums prog.

lundi 23 juin 2014

Il y a 40 ans...

En 1974, il y avait plein de bons albums. Voici les liens Spotify pour pouvoir écouter les meilleurs albums de 1974.

Mirage de Camel : https://play.spotify.com/album/2DZEwt8Lhz6PuqxsJWF7Ap

Relayer de Yes : https://play.spotify.com/album/7jDcBAmNwUYT11GLtYSlKt

Crime Of The Century de Supertramp : https://play.spotify.com/album/3Fv4TJQ9iQ0DCLHv02122Z

The Silent Corner & The Empty Stage de Peter Hammill : https://play.spotify.com/album/6HKPoLwVq89yink317xdFs

Rock Bottom de Robert Wyatt : https://play.spotify.com/album/5eIhRd5XE73unTMYluIbz1

Hamburger Concerto de Focus : https://play.spotify.com/album/4Oz0ciMpZcUiHzTRvhF0m0

Phaedra de Tangerine Dream : https://play.spotify.com/album/7KRXWeJYBkyUmwOFTayiQk

L'Isola Di Niente de PFM : https://play.spotify.com/album/2mrpOiXvAchvsEfSB55Hpz

In Camera de Peter Hammill : https://play.spotify.com/album/4VZOZhHQRuUY6Se7Ebhc6n



vendredi 20 juin 2014

Dates de sorties

Quelques albums à venir (dont certains déjà mentionnés dans d'autres articles) et la date de sortie qui va avec.

24/06 : Light My Fire - A Classic Rock Salute To The Doors. Dans l'album, il y a Patrick Moraz (Refugee, Yes...), Steve Hillage (Gong), Tony Kaye (Yes), Thijs Van Leer (Focus), Keith Emerson (ELP), Billy Sherwood (Yes), Jordan Rudess (Dream Theater), Nik Turner (Hawkwind), Todd Rundgren (Utopia), Ian Gillian (Deep Purple), Steve Morse (Dixie Dregs, Deep Purple, Kansas), Rick Wakeman (Yes) et d'autres. C'est du beau monde quand même.

27/06 : Saga - Sagacity 

30/06 : Steven Wilson - Cover Version. Comme son nom l'indique, il y a des reprises dedans. Mais pas que. Ca alterne en fait. Une chanson originale de Wilson, une reprise, une chanson originale de Wilson, une reprise, etc... Il y a des reprises des Cure, d'Alanis Morissette, d'ABBA, de Momus, de Prince et de Donovan.

08/07 : Yes - Heaven And Hell. Le nouvel album de Yes, c'est forcément un événement. Après, est ce que la musique sera bonne ? Ils ont publiés un extrait de l'album sur Youtube et comment dire... C'était pas très prog. Mais ça reste à voir.

08/07 : Dream Theater - The Studio Albums 1992-2011. Et oui, Dream Theater sort enfin un bel intégral. Enfin presque. Il manque le dernier album éponyme. 11 albums dont les chefs d'oeuvre du groupe réunis dans un beau mais petit coffret. Tout comme le coffret de Yes " The Studio Albums 1969-1987", ça coûte pas cher, il y a plein de bons albums, ça prend pas de place... Bref, c'est une bonne affaire (46 euros soit 4.2 euros l'album).

08/07 : Abel Ganz - Abel Ganz. 
18/08 : Neal Morse - Songs From November. 
26/08 : Opeth - Pale Communion
15/09 : Steve Rothery - The Ghost Of Pripyat. Premier album solo du guitariste de Marillion.
15/10 : Pendragon - Men Who Climb Mountains. Nouvel album du fameux groupe néo-prog.

Voilà le principal (j'ai pas tout cité) des albums à venir jusqu'au 15 octobre. Il y a quand même des trucs intéressants.

jeudi 12 juin 2014

Deezer et le prog 2014

J'ai remarqué que sur Deezer, il y avait pas mal de bons albums prog de 2014 à écouter :

Pervy Perkin - Ink
http://www.deezer.com/album/7500172

Heretics - Dream The Electric Sleep
http://www.deezer.com/album/7296750

Anathema - Distant Satellites
http://www.deezer.com/album/7872923

Perfect Beings - perfect_beings
http://www.deezer.com/album/7331540

Univers Zero - Phosphorescent Dreams
http://www.deezer.com/album/7741372

Gazpacho - Demon
http://www.deezer.com/album/7436144

Frequency Drift - Over
http://www.deezer.com/album/7260652

Major Parkinson - Twilight Cinema
http://www.deezer.com/album/7301089

Swans - To Be Kind
http://www.deezer.com/album/7698001

Mostly Autumn - Dressed In Voices
http://www.deezer.com/album/7767039

Darryl Way - Children Of The Cosmos
http://www.deezer.com/album/7740882

Devin Townsend - Casualities Of Cool
http://www.deezer.com/album/7795480

Epica - The Quantum Enigma
http://www.deezer.com/album/7763323

Voilà pour cette selection prog.



lundi 9 juin 2014

Le retour d'Ange

Ange revient avec une version ré-enregistrée de son album culte "Emile Jacotey". Je ne sais pas ce que ça vaut.



A part ça, j'ai écouté Dressed In Voices de Mostly Autumn. Et pour moi, c'est le meilleur album du groupe. C'est un excellent album concept sur l'histoire d'un gars qui se fait tuer alors qu'il n'avait rien fait et qui revoit sa vie devant ses yeux, quelque chose comme ça...
La musique se suit bien et est excellent. Un must-have de 2014.

Sur ce, bonnes écoutes

dimanche 1 juin 2014

Nouvel album d'Amon Duul II

Amon Düül II Düülirium album cover
J'espère que cet album sera bien, les derniers n'étant pas d'une excellente qualité...

La tracklist est plutôt intéressante :

1. On the Highway (Mambo La Liberta) (8:35)
2. Du Kommst Ins Heim (9:23)
3. Standing in the Shadow (8:15)
4. Back to the Rules / Walking to the Park (26:01

Ca sort le 10 juin.

Et le nouvel album de Opeth a changé de pochette :
Opeth Pale Communion

avant, c'était des enfants avec des sacs sur la tête dans une église (sans commentaire).