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jeudi 1 janvier 2015

Premières écoutes de 2015 : Voyager de Cailyn Lloyd et Invisible de Steve Roach

Cela fait un jour à peine que 2015 a commencé que j'ai déjà écouté 2 albums qui sont sortis le 1er janvier 2015 :

Cailyn Lloyd - Voyager : 8.5/10

Cailyn Lloyd est une virtuose de la guitare électrique (et pas seulement puisqu'elle joue aussi de la basse, des synthés et de la batterie sur Voyager). Elle a une technique époustouflante. On pourrait donc craindre un album de "shredding" fade, sans intérêt. Et bien non ! Voyager est un album très progressif dans l'âme dans les compositions puisqu'il y a une grande influence classique, jazz, et métal. Les compositions tournent autour de 2 et 5 minutes. Voyager est un album totalement instrumental et qui traduit musicalement un voyage dans
l'univers, ce qui explique que tous les titres ont un nom d'astre (mis à part le premier nommé Voyager et le dernier nommé Heliopause). L'originalité de cet opus et qu'il combine 10 titres originaux de Cailyn Lloyd avec 4 adaptations de Gustav Holst (celui qui a composé Les Planètes) en rock progressif. Musicalement, le voyage est vraiment réussi. Les compositions sont originales, consistantes, et on ne s'ennuie pas. Rien à dire aussi sur les adaptations de Holst : c'est parfaitement géré, et on dirait presque que les pièces originales ont été composées pour un cadre progressif. De plus, Lloyd respecte l'atmosphère pour chaque astre. Par exemple, Io est un satellite très calme. La musique et lente, planante. Mais Io est aussi connue pour son volcanisme. La guitare de Lloyd interrompt d'un coup la musique et simule musicalement une éruption. Tous les morceaux sont soit fidèles à leurs astres, soit fidèles aux morceaux originaux de Holst. Bref un album très réussi qui se laisse écouter avec grand plaisir, et qui fait vraiment voyager. Un album qui porte bien son nom et qui fait entrer 2015 par la grande porte.

Steve Roach - Invisible : 6.5/10

Voilà un album qui devait être destiné à une mauvaise note mais elle a bien montée. Invisible est composé d'un seul morceau éponyme de 58 minutes. Et c'est du progressif électronique. On a de quoi s'inquiéter. Et la première fois que je l'ai écouté, je l'ai trouvé d'un ennui mortel puisqu'il n'y a AUCUNE mélodie. Bref, j'étais prêt à le noter très très bas. Et puis je me suis dit qu'il fallait lui laisser une deuxième chance. Sauf que la première fois, je l'ai écouté, assis sur ma chaise, sans casque, devant mon ordinateur. La deuxième fois, je suis allé dans ma chambre, casque sur les oreilles et dans le noir. Et là j'ai décidé de monter la note considérablement. Puisque Steve Roach fait un travail incroyable au niveau de l'atmosphère. Si il ne cherche pas de mélodies, si vous l'écoutez dans de bonnes conditions, vous serez tout de suite transporté. Evidemment, quelques mélodies ne feraient pas de mal et il y a bien des longueurs, mais il mérite quand même ce bon petit 6.5.

Conclusion :
L'année commence plutôt bien avec deux albums dont la vocation est de faire voyager. Un y arrive très très bien avec des mélodies, une production et des arrangements puissants, emportés par une interprétation de haute volée, et l'autre y arrive bien, mais va trop dans la longueur et manque complètement de mélodies.
J'ai rajouté au blog à droite (au dessus du compteur à visiteurs) la moyenne de 2015 qui sera mise à jour au fur et à mesure. Ici on commence avec 7.5/10 ce qui est bien. D'ailleurs j'en profite pour mettre sur cet article mon barème :

0 à 1 : horrible
2 à 3 : mauvais
3 à 4 : très très décevant
4 à 5 : décevant
5 à 6 : moyen
6 à 7 : correct
7 à 8 : bien
8 à 8.5 : très bien
8.5 à 9 : très très bien
9 à 9.5 : superbe
9.5 à 9.9 : génial
10 : parfait

Donc 2015 est pour l'instant plutôt bien.

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