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vendredi 8 mai 2015

David Bowie : Partie 6 : La pause Tin Machine (1989-1991)

David Bowie, lui même déconcerté par la médiocrité de ses albums dance décide de revenir sur un style rock plus ambitieux au sein d'un groupe qu'il forme, Tin Machine, où il s'efface et où tout est partagé démocratiquement. Bowie n'accorde les interviews que si tout le groupe est invité, il ne met pas son nom sur la pochette, il ne chante pas et n'écrit pas tous les morceaux, etc...

Tin Machine (1989) : 3/5

Le principal acolyte de Bowie dans le projet Tin Machine est Reeves Gabrels, guitariste proche de Robert Fripp dans le style, et qui fera découvrir Sonic Youth, Dinosaur Jr. ou encore les Pixies à David Bowie. Les autres musiciens sont les frères Hunt et Tony Sales, qui s'occupent de la basse et de la batterie. Tin Machine propose un rock bruitiste, entre punk, alternatif, et art rock. Des morceaux comme "Under The God", "Heaven In Here", "Crack City" ou encore "Tin Machine" sont particulièrement intéressants. Le reste est plus dispensable, et la reprise de "Working Class Hero" n'est pas extraordinaire. Sinon, l'album est plutôt réussi et se laisse écouter avec plaisir, mais il n'est pas très novateur.

Tin Machine II (1991) : 3/5

Le deuxième et dernier opus de Tin Machine est moins bruitiste, hard et punk que le précédent, pour proposer un rock plus conventionnel. "Baby Universal" et "Goodbye Mr. Ed" sont de très bons morceaux, et "If There Is Something", "Shopping For Girls" ou encore "One Shot" sont des morceaux très sympathiques. Le morceau "Sorry" (déjà composé lors des sessions du premier album, et interprété en live avant la sortie de "Tin Machine II") est en revanche mauvais. L'album, tout comme "Tin Machine" premier du nom, est un album globalement réussi, et sympathique, et qui n'apporte toujours pas grand chose. Le groupe sortira le live "Oy Vey Baby" (clin d'oeil à l'album "Achtung Baby" de U2) avant que Bowie ne mette fin à l'expérience Tin Machine. Si ils n'apportent pas grand chose et ne sont pas des oeuvres majeures, je vous recommande tout de même ces albums, qui restent fort sympathiques.


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